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| Electro – France (Lyon)
Après 3 ans consacrés à la réflexion et à la création, Erzatz est de retour.
Le duo franco-japonais sortira son nouvel album « Meian » le 3 février prochain.
L’album, à tendance Abstract Folk, a été composé par Takeshi Yoshimura, guitariste, compositeur et chanteur japonais, et Céline Frezza, productrice, ingénieure du son, et désormais également chanteuse.
Sur ce nouvel album, le groupe s’est entouré d’invités de marque en la personne d’Aku Fen (High tone) aux arrangements et à la production, et du rappeur M.Sayyid (Anti pop consortium , Air born audio), qui vient ajouter
… une touche hip hop, fil rouge de la discographie d’Erzatz.
Erzatz est une forme mouvante, sans cesse en changement. Ainsi sur scène le duo se métamorphose, Céline oeuvrant toujours au chant, accompagné d’Aku Fen, et de la présence exceptionnelle de M.Sayyid. Lire la suiteLire moinsPHOTOSSTREAMACTUALITÉSSTOREAutres produitsVoir plusAjouter au panierVinyle 33T | Erzatz – Meïan18,00 €Vinyle 33T | Erzatz – Meïan
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Trois ans après son dernier album Cruel summer, r;zatz revient, transformé.
Pour inscrire ce changement, ce tournant, le groupe a décidé de remettre le E à Erzatz, comme si, enfin, il avait trouvé sa pleine identité, comme s’il avait enfin
…
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suffisamment mûri pour dire son nom complet.
Forme mouvante, le groupe est aujourd’hui composé de Takeshi Yoshimura, guitariste, compositeur et chanteur japonais, et de Céline Frezza, toujours productrice et ingénieure du son, mais désormais également chanteuse.
Ils ont fait appel à Aku Fen – musicien d’High tone – oreille extérieure bienveillante, pour arranger et produire. Comme une boucle qui se ferme. Aku Fen est en effet celui qui a donné le goût et les bases de la production à Céline, et si elle a eu besoin de faire ses armes, seule, c’est pour mieux revenir vers son « mentor » une fois son autonomie éprouvée. Le rappeur M.Sayyid, de feu Anti pop consortium et Air born audio vient ajouter la note hip hop, fil rouge de la discographie d’Erzatz.
Erzatz explore sur cet album des contrées plus folks, plus minimales, tout en restant électronique et abstract. Méian serait la rencontre entre les textes des haïkus, et ceux de Brel ou Bukowski (Don’t make me hide est autant emprunt de Ne me quitte pas que de L’amour est un chien de l’enfer) quand les mélodies rappellent celles de Timber Timbre.
Si on ressent toujours la mélancolie, elle est désormais douce, lumineuse, affirmée. Tout en fêlure et en ruptures de rythme, la voix de Céline joue le contraste d’un chant presque parlé, un peu rauque et pourtant suave, comme pour mieux accepter les illusions déçues qu’elle nous raconte.
Les thèmes abordés sont intimes: le mal du pays pour Takeshi, l’anxiété pour Céline, et pour les deux la difficulté de vivre les relations humaines, comme une continuelle dissonance entre soi et les autres.
Ce contrepoint permanent entre la rugosité du texte et ce qui est proposé mélodiquement est une porte ouverte sur un autre possible, l’acceptation, peut-être, de cet éternel paradoxe : la saveur douce amère de la vie.
Comme le titre de l’album, Méian (prononcé méiane, clair-obscur en japonais), plus rien n’est pour Erzatz seulement noir ou blanc. Ni les peines, ni les joies. Ne restent que la sincérité et l’épure de nos sentiments, de notre humanité.
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Trois ans après son dernier album Cruel summer, r;zatz revient, transformé.
Pour inscrire ce changement, ce tournant, le groupe a décidé de remettre le E à Erzatz, comme si, enfin, il avait trouvé sa pleine identité, comme s’il avait enfin
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suffisamment mûri pour dire son nom complet. Forme mouvante, le groupe est aujourd’hui composé de Takeshi Yoshimura, guitariste, compositeur et chanteur japonais, et de Céline Frezza, toujours productrice et ingénieure du son, mais désormais chanteuse. Ils ont fait appel à Aku Fen – musicien d’High tone – oreille extérieure bienveillante, pour arranger et produire. Comme une boucle qui se ferme. Aku Fen est en effet celui qui a donné le goût et les bases de la production à Céline, et si elle a eu besoin de faire ses armes, seule, c’est pour mieux revenir vers son « mentor » une fois son autonomie éprouvée. Le rappeur M.Sayyid, de feu Anti pop consortium et Air born audio vient ajouter la note hip hop, fil rouge de la discographie d’Erzatz.
Erzatz explore sur cet album des contrées plus folks, plus minimales, tout en restant électronique et abstract. Méian serait la rencontre entre les textes des haïkus, et ceux de Brel ou Bukowski (Don’t make me hide est autant emprunt de Ne me quitte pas que de L’amour est un chien de l’enfer) quand les mélodies rappellent celles de Timber Timbre.
Si on ressent toujours la mélancolie, elle est désormais douce, lumineuse, affirmée. Tout en fêlure et en ruptures de rythme, la voix de Céline joue le contraste d’un chant presque parlé, un peu rauque et pourtant suave, comme pour mieux accepter les illusions déçues qu’elle nous raconte.
Les thèmes abordés sont intimes: le mal du pays pour Takeshi, l’anxiété pour Céline, et pour les deux la difficulté de vivre les relations humaines, comme une continuelle dissonance entre soi et les autres.
Ce contrepoint permanent entre la rugosité du texte et ce qui est proposé mélodiquement est une porte ouverte sur un autre possible, l’acceptation, peut-être, de cet éternel paradoxe : la saveur douce amère de la vie.
Comme le titre de l’album, Méian (prononcé méiane, clair-obscur en japonais), plus rien n’est pour Erzatz seulement noir ou blanc. Ni les peines, ni les joies. Ne restent que la sincérité et l’épure de nos sentiments, de notre humanité.
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Si les influences trip-hop, indie sont indéniables, une certaine sérénité se dégage. Pj Harvey, Shannon Wright ou les guitares rétro de The Notwist auraient elles eu raison du groupe ? Forte de deux productions, de collaborations et
…
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d’expériences scéniques nombreuses et variées, R;Zatz revient en force en 2012 avec son nouveau projet, « Cruel Summer ». Après «Will we cross the line ? » (2008) et « Vagina Rush » (2010), le projet d’un nouvel album mûrit donc dans les esprits de Takeshi (Guitare), Marilou (chant / basse – Mensch), Mathieu (batterie / Kaly Live Dub) et Céline (claviers / choeurs). Sur «Cruel Summer», peu d’invités, mais ces 4 musiciens sont en accord parfait. Loin de la froideur de «Will we cross the line ?», ce nouvel album est définitivement plus mélodique, flirtant avec une certaine simplicité qui sublime chaque intervention de ses protagonistes. Il suffit de poser l’oreille sur le titre éponyme, qui ouvre l’album pour appréhender les contours du nouveau chemin tracé par la formation. On imagine la beauté charnelle d’un paysage aux couleurs pastel (Cruel Summer, Dark Brown Eyes). L’émotion est palpable. Les riffs de guitares, lancinants, relèvent parfaitement la voix de Marilou, sensible, fragile (Stormy). Les nappes synthétiques, les xylophones en demie-teinte, les textures électroniques réapparaissent comme autant de clichés usés par un soleil brûlant. Puis la pâleur de ce matin estival laisse place au noir, au rouge sang (Flower in the Heaven), la résignation, la nostalgie s’estompent face à la détermination, la colère (U Got Me, Take a Look in the Mirror…). La voix de Marilou devient puissante, prégnante, comme possédée (Ordinary Chronicle).
R;Zatz a des choses à dire, des comptes à régler. Cet album en est le manifeste. Au fil de cette histoire épique, la proie devient prédatrice. La batterie, tantôt claire et lointaine prend toute sa place, le beat devient lourd. La basse que l’on connaissait ronde et omnisciente devient entremetteuse des interventions de notre chanteuse. La guitare, les claviers se font évanescents. Black Sifichi s’invite sur «Dark Brown Eyes» (morceau également disponible sur FX100), devenant ainsi l’icône fantasmée de cet été cruel. «Cycles stream» (invitant Takeshi au chant) nous emporte au coeur de l’entité R;Zatz, comme pour mieux en comprendre l’essence, rappelant avec justesse l’univers décalé de Leïla, où l’excellent Juniper de Filastine y La Bamba.
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Fidèle gardienne du JFX studio, R;Zatz a pratiquement accompagné tous nos artistes dans leurs processus de création. Parallèlement et malgré un emploi du temps souvent chargé, elle trouve aussi le temps de produire pour elle et c’est
…
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logiquement qu’en 2006, elle sort son premier album « Will We Cross The Line ?». Un opus profond et très personnel où les titres souvent à fleur de peau livrent une vision du monde sombre et anxiogène.
A l’écoute de « Vagina Rush » son nouvel EP, on a immédiatement le sentiment que la chape de plomb qui étreint « Will We Cross The Line ?» s’est retirée laissant désormais place à de belles éclaircies. Toujours entourée de ses fidèles compagnons, R;Zatz attaque sur les chapeaux de roue au travers de « My Brain Doesn’t Work » conviant tour à tour K The I ??? – échappé pour l’occasion de Big Dada – puis Ben Sharpa pour un pur morceau hip-hop relevé et entêtant. Pour autant la mélancolie ne s’est pas complètement éclipsée notamment côté lyrics; en témoignent le touchant « Dark Side » où la voix de Marilou flirte sur des terres trip hop ou encore le poignant « No Words » que Ben Sharpa magnifie avec panache.
Si bien que ce nouvel EP confirme le grand retour de R;Zatz, apaisée et prête à en découdre avec la scène qu’elle retrouvera en mars et avril prochain avec sa nouvelle formation – batterie, violon, guitare, chant – sans oublier Ben Sharpa & K the I???, rien que ça !
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Forme mouvante, le groupe est aujourd’hui composé de Takeshi Yoshimura, guitariste, compositeur et chanteur japonais, et de Céline Frezza, toujours productrice et ingénieure du son, mais désormais également chanteuse.
Ils ont fait appel à Aku Fen – musicien d’High tone – oreille extérieure bienveillante, pour arranger et produire. Comme une boucle qui se ferme. Aku Fen est en effet celui qui a donné le goût et les bases de la production à Céline, et si elle a eu besoin de faire ses armes, seule, c’est pour mieux revenir vers son « mentor » une fois son autonomie éprouvée. Le rappeur M.Sayyid, de feu Anti pop consortium et Air born audio vient ajouter la note hip hop, fil rouge de la discographie d’Erzatz.
Erzatz explore sur cet album des contrées plus folks, plus minimales, tout en restant électronique et abstract. Méian serait la rencontre entre les textes des haïkus, et ceux de Brel ou Bukowski (Don’t make me hide est autant emprunt de Ne me quitte pas que de L’amour est un chien de l’enfer) quand les mélodies rappellent celles de Timber Timbre.
Si on ressent toujours la mélancolie, elle est désormais douce, lumineuse, affirmée. Tout en fêlure et en ruptures de rythme, la voix de Céline joue le contraste d’un chant presque parlé, un peu rauque et pourtant suave, comme pour mieux accepter les illusions déçues qu’elle nous raconte.
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Erzatz explore sur cet album des contrées plus folks, plus minimales, tout en restant électronique et abstract. Méian serait la rencontre entre les textes des haïkus, et ceux de Brel ou Bukowski (Don’t make me hide est autant emprunt de Ne me quitte pas que de L’amour est un chien de l’enfer) quand les mélodies rappellent celles de Timber Timbre.
Si on ressent toujours la mélancolie, elle est désormais douce, lumineuse, affirmée. Tout en fêlure et en ruptures de rythme, la voix de Céline joue le contraste d’un chant presque parlé, un peu rauque et pourtant suave, comme pour mieux accepter les illusions déçues qu’elle nous raconte.
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R;Zatz a des choses à dire, des comptes à régler. Cet album en est le manifeste. Au fil de cette histoire épique, la proie devient prédatrice. La batterie, tantôt claire et lointaine prend toute sa place, le beat devient lourd. La basse que l’on connaissait ronde et omnisciente devient entremetteuse des interventions de notre chanteuse. La guitare, les claviers se font évanescents. Black Sifichi s’invite sur «Dark Brown Eyes» (morceau également disponible sur FX100), devenant ainsi l’icône fantasmée de cet été cruel. «Cycles stream» (invitant Takeshi au chant) nous emporte au coeur de l’entité R;Zatz, comme pour mieux en comprendre l’essence, rappelant avec justesse l’univers décalé de Leïla, où l’excellent Juniper de Filastine y La Bamba.
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Ingénieur du son du studio Jarring Effects (JFX Studio) R;ZATZ aura pris son temps pour sortir son premier opus. Des années de travail « dans l’ombre » qui lui ont permis de se confronter aux artistes du label, d’apprendre avec eux, et de se
…
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constituer un univers personnel nourri de multiples inluences avec un faible pour le hip hop. Parallèlement, R;ZATZ fait partie du trio « Kinokik » aves ses deux acolytes vidéastes de « Pixelles ». Elle multiplie également les rencontres musicales en produisant notamment plusieurs titres avec Akufen (High Tone), puis en s’associant à Fisto, rappeur de feu La 5ème Kolonne avec qui elle a composé plusieurs titres abstract hip hop lourds et sombres.
2007 marque donc l’arrivée du premier album d’R;ZATZ qui réunit bons nombres d’amis qu’elle a croisés sur sa route – Carbon Copies (Picore), Takeshi Yoshimura (Azian Z), G Bart (Reverse Engineering) – et nous livre sa vision du monde, sombre et phobique. Une batterie sèche et froide constamment en rupture fait écho à un monde en recherche de sens, de gravité. Sans manichéisme, des mélodies lancinantes répondent aux rythmiques cherchant souvent le point d’équilibre. Puis la musique se fait bruitiste pour être au plus proche de l’humain et de sa voix. Car le monde d’R;ZATZ est résolument sans frontière. Les morceaux se répondent et tissent le scénario d’un film. Au dos de ces images sonores se cache une réalisatrice à fleur de peau qui finalement après la mécanique des machines et les hurlements nous laisse accéder à une féminité touchante. Un film laissant la liberté d’en inverser les chapitres pour se créer sa propre histoire, son flash forward, et de franchir la ligne.
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